lundi 8 octobre 2007

Mise en vente des derniers billets pour les demi-finales

Le Comité d'organisation procèdera à partir de lundi 10h00 française à la mise en vente de 2000 billets pour chaque demi-finale de la Coupe du monde de rugby.

L'ensemble des catégories de places seront disponibles pour chacune des deux rencontres qui seront disputées au Stade de France de Saint-Denis, Angleterre - France le 13 octobre, puis Afrique du Sud - Argentine le 14 octobre.

Les billets seront en vente sur:

- le site internet officiel www.rugbyworldcup.com (En Anglais)

et www.france2007.fr (France 2007)

- par téléphone depuis la France métropolitaine au 0892 69 15 07 (0,34EUR/min).

Les billets achetés seront à retirer aux caisses du Stade de France, Porte X à partir de jeudi (horaires d'ouverture des caisses pour les retraits: 10h00-18h00, jour de match 10h00-21h00).

La france savoure... les all blacks - back to home guys !

Habileté tactique de l'entraîneur, adhésion et engagement total des joueurs, le XV de France a réussi le coup parfait contre les All Blacks et a retrouvé son statut de favori de la Coupe du monde de rugby.

Bernard Laporte avait dévoilé sa stratégie lorsqu'il avait sélectionné Lionel Beauxis à l'ouverture et Damien Traille à l'arrière et avait énoncé les trois mots d'ordre: occupation du terrain par le jeu au pied, conquête, défense.

Jean-Baptiste Elissalde en avait tiré son scénario idéal: "Au bout de 30, de 40 minutes, en début de première mi-temps, si on colle au score et si on est un peu devant je pense qu'il y aura largement de quoi passer."

Malgré "dix minutes très difficiles de la 25e à la 35e minute", comme l'a reconnu dimanche Pieter de Villiers, ils n'étaient menés que 13-3 à la mi-temps après, comme l'a dit le capitaine Raphaël Ibanez, "s'être accrochés comme des fous".

Laporte a alors pu redonner du punch et de la vitesse à l'équipe en faisant entrer Sébastien Chabal, Dimitri Szarzewski et Frédéric Michalak et les espaces se sont ouverts.

Pour en arriver là, la défense a été "exemplaire", a jugé dimanche Bernard Laporte.

"Les Néo-Zélandais n'ont tenté que deux pénalités, ça montre la qualité de nos joueurs au niveau de la discipline. Ils ont fait attention à ne pas donner de points facilement", a-t-il dit.

"On avait vu qu'on leur avait donné beaucoup de points lors des deux derniers matches parce que, la fatigue aidant, on allait à la faute."

"BRIO, GÉNÉROSITÉ, SOLIDARITÉ"

Pour en arriver là aussi, le jeu au pied de Damien Traille et Lionel Beauxis a repoussé les All Blacks dans leur camp.

"Ils n'attaquent pas en première main. Ils essaient de profiter d'occasions de relance. Il fallait contrer leur jeu au pied parce que si Carter tape des 22 au 22 et si tu tapes des 22 aux 40, il a gagné", a précisé Laporte.

Dans son scénario, Elissalde avait aussi souligné qu'il faudrait que les joueurs adhèrent "à 150%" à la stratégie choisie. "S'il y en a un ou deux qui sortent du rail, on passera à la trappe."

Personne n'est sorti du rail et Laporte a été le premier à couvrir ses joueurs d'éloges.

"(Ils peuvent être) fiers d'avoir battu les Néo-Zélandais, ce n'est jamais facile parce que pour moi c'est certainement la meilleure équipe du monde", a-t-il dit.

"Ça montre la performance des joueurs français qui se sont hissés au niveau des Néo-Zélandais et qui ont remporté ce match avec beaucoup de brio, de générosité, de solidarité."

Son analyse faite, l'entraîneur du XV de France s'est immédiatement tourné vers l'avenir et la demi-finale contre l'Angleterre.

"Nous avons eu une soirée pour savourer la victoire comme on a savouré après nos victoires dans les matches de poule", a-t-il dit. "Maintenant il faut de suite penser à autre chose, c'est une compétition qui va vite, la demi-finale est dans six jours."

jeudi 4 octobre 2007

La France ne fait pas peur aux All Blacks

Les All Blacks sont très sereins à quelques jours du quart de finale contre des Français qu'ils semblent redouter très modérément. Il faut dire qu'ils n'ont pas perdu contre eux depuis novembre 2000...

On leur parlerait des Roumains, ce serait pareil. Ou quasiment. Les Bleus ? Les Blacks n'en ont pas peur. Mais alors pas du tout. A trois jours de leur quart de finale contre la France, ils affichent une sérénité déconcertante. Bien sûr, ils vous disent que "ce sera un match très difficile" (Keith Robinson, 2e ligne), qu'"étant donné que la Coupe du monde est en France, les Bleus seront encore plus passionnés et investis que d'habitude" (Keven Mealamu, talonneur remplaçant) ou encore que les Français "ont de bons joueurs mais n'ont pas joué comme ils l'auraient souhaité lors du premier match", que "depuis ils jouent mieux", qu'ils "sont toujours très physiques" et que les Néo-Zélandais les "respectent beaucoup" (Richie McCaw, 3e ligne et capitaine).

Mais ça, c'est la version officielle, le politiquement correct, ce qu'on sert à la presse. Et quand on lit entre les lignes, la confiance transpire de ces propos. Les All Blacks font preuve d'une assurance hallucinante à l'aube de ce match éliminatoire d'une Coupe du monde dont ils sont les grandissimes favoris. Quand on demande à Sitiveni Sivivatu ce qu'il pense de ses alter-ego français, il répond d'une voix timide qu'il "respecte tous [s] es adversaires" comme s'il parlait des ailiers du Portugal. Eloquent, sans être arrogant pour autant. Et quand Keith Robinson explique nonchalamment qu'il n'aura "aucun problème" à faire face à Sébastien Chabal - qui avait cassé la mâchoire de son coéquipier en deuxième ligne Ali Williams en juin -, ça laisse pantois.

Bien sûr, les All Blacks se méfient des Français. Ils sont bien trop malins pour les prendre de haut. Ils se souviennent trop bien de la demi-finale de 1999 : "Nous en avons un peu parlé mais nous ne regardons pas vers le passé", explique le futur Toulonnais Anton Oliver, qui était présent sur la pelouse de Twickenham. Les Français n'ont pas joué à leur niveau pour le moment. Contre l'Argentine, ils ont été étouffés par la pression et ont déjoué. Mais c'est du passé. Ils peuvent exprimer leur potentiel contre n'importe quelle équipe." Au final, cette demi-finale ne pèse rien sur les épaules néo-zélandaises : "Les équipes étaient différentes et le jeu a évolué depuis" , rappelle Richie McCaw, qui se souvient simplement avoir été "très déçu, comme tous les Néo-Zélandais" en regardant ce match chez lui, devant sa télévision.

Non, les Blacks n'ont pas peur. Et au-delà de l'avantage psychologique fourni par leur bonne entame de Coupe du monde (80 points inscrits en moyenne en matchs de poule) ou la défaite historique infligée aux Bleus lors de leur dernière rencontre à Wellington (61-10), ils s'appuient sur le cadeau que leur ont offert les Français eux-mêmes : un quart de finale sur terrain neutre, à Cardiff : "Je pense que jouer ici nous rend les choses plus faciles, concède Mealamu. Cela doit être étrange pour eux de jouer un match de phases finales ailleurs qu'en France..." Ils en rigoleraient presque...

mardi 25 septembre 2007

Un mondial dominé par l'hemisphere sud
















Les trois premières semaines de la Coupe du monde ont notamment été marquées par la domination des trois nations majeures de l'hémisphère sud (Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Australie), par la priorité accordée à la défense et au jeu au pied, ainsi que par un énorme engouement populaire.

Le Sud domine. Premiers qualifiés pour les quarts de finale, les trois "grands" de l'hémipshère sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie et l'Afrique du Sud, ont franchi sans encombre les trois premiers matches. Les All Blacks, qui ont inscrit 75 points de moyenne et qui affronteront la Roumanie samedi, devraient aborder les quarts de finale sans match-repère face à un adversaire de gros calibre. Les Wallabies ont eux été accrochés au pays de Galles, finalement battu (32-20), alors que les Springboks, qui alignaient une équipe bis au coup d'envoi, ont peiné pour battre les Tonga (30-25).

L'Angleterre à la peine. L'Angleterre ne semble pas en mesure de conserver le titre conquis en 2003. Victorieux des Etats-Unis (28-10) et des Samoa (44-22), mais balayés par l'Afrique du Sud (36-0), les Anglais joueront leur qualification face à l'équipe surprise, les Tonga, lors d'un véritable 8e de finale, vendredi au Parc des Princes. Le XV de la Rose possède certes un pack solide mais, en l'absence de Jason Robinson, blessé, manque d'une individualité capable de faire la différence.

Jeu au pied. Cette sixième Coupe du monde, qui consacre la priorité accordée par toutes les équipes à la défense, a confirmé le grand retour du jeu au pied, déjà à l'oeuvre dans les compétitions internationales majeures (Tri-nations, Tournoi des six nations). Les équipes privilégient l'occupation du camp adverse, avant de "lancer" le jeu. Et face au renforcement des murailles défensives, elles usent du jeu au pied "tactique" au niveau des deuxième et troisième rideaux, souvent désertés.

Succès populaire. A l'exception de Fidji - Canada et Galles - Japon (à Cardiff), et d'Ecosse - Roumanie (à Murrayfield), tous les matches ont été disputés dans des stades pleins et colorés. Le taux moyen de remplissage atteint 89%, et 94% pour les rencontres disputées en France. Certaines affiches mineures ont même été jouées devant des tribunes pleines, comme Argentine - Namibie (55.000 spectateurs) ou Italie - Portugal (45.476).

Le Mondial des petits. Les nations présumées petites ont enflammé le premier tour, encouragées par le soutien du public. La Namibie, qui a bien résisté face à l'Irlande, ainsi que les Fidji et le Japon, se livrant à un duel passionné, ont déclenché un phénomène populaire. Comme le "petit poucet", le Portugal, auteur d'un essai chaudement fêté face aux All Blacks, largement victorieux (108-13). Mais l'équipe des Tonga est la véritable révélation de ce début de Coupe du monde, grâce à ses succès sur les Etats-Unis et les Samoa et à une belle résistance face à l'Afrique du Sud, qui lui ouvrent les portes d'un match décisif pour la qualification face à l'Angleterre, vendredi au Parc des Princes.

Ces petites équipes peuvent déplorer un calendrier défavorable, qui les oblige pour certaines à disputer quatre matches en l'espace de 16 (Portugal, Tonga) ou 17 jours (Namibie, Japon, Fidji) contre 23 jours pour la France, 21 pour l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud.

Les jeunes s'affirment. En attendant la véritable entrée en scène des meilleurs joueurs de la planète à partir des quarts de finale, la première phase a vu l'éclosion de quelques grands espoirs. D'abord le N.8 Tongien Finau Maka, épatant de puissance et de technique. Le demi d'ouverture australien Berrick Barnes a lui profité de l'absence du "grand" Stephen Larkham pour éclater à la face du monde. Comme le Sud-Africain François Steyn qui, en l'absence de Jean De Villiers, s'est fait une place au centre de l'attaque sud-africaine, lancée par un demi de mêlée de talent, Fourie du Preez.

Ce début de Coupe du monde a également consacré les ailiers-finisseurs: Bryan Habana et JP Pietersen (Afrique du Sud), Vincent Clerc (France), Drew Mitchell (Australie) et Doug Howlett (Nouvelle-Zélande).

Canada-Japon et Roumanie-Portugal

Après une journée de repos le Mondial de Rugby reprend ce mardi avec deux matchs, Canada - Japon à 18 heures à Bordeaux et Roumanie - Portugal à 20 heures à Toulouse.


Le XV du Canada, réputation en jeu, entend faire au moins aussi bien que ses prédécesseurs en Coupe du monde, soit ramener une victoire que lui disputera chèrement un Japon même diminué, à Bordeaux (18H00 française, 16H00 GMT), dans ce duel d'éliminés de la poule B.

Trois défaites en trois matches pour les Japonais, deux en deux matches pour les Canadiens derniers de la poule, et des regrets de part et d'autre.

Quant aux Roumains, quatre jours avant d'affronter, toujours à Toulouse, la Nouvelle-Zélande déjà qualifiée pour les quarts de finale et assurée de la première place du groupe, ils voudront prouver qu'ils valent mieux que leurs premiers résultats (défaites face à l'Italie et l'Ecosse) dans le Mondial-2007.

Les équipiers du 3e ligne de Perpignan (Top 14) Ovidiu Tonita, désigné capitaine en remplacement de Sorin Socol, voudront confirmer qu'ils sont bien, en dehors des équipes participant au Tournoi des six nations, la meilleure sélection européenne. Pour cet avant-dernier match de la compétition, le manageur Robert Antonin et l'entraîneur Daniel Santamans ont procédé à sept changements.

Face à eux, le Portugal, seul novice dans le Mondial-2007, est privé de son capitaine, le 3e ligne Vasco Uva, victime d'une fracture de la main gauche, et aligne une équipe remaniée avec quatre changements par rapport à celle qui a été largement défaite (5-31) par l'Italie.C'est ainsi que Joaquim Ferreira est titularisé au talonnage, Pedro Leal remplace Pedro Cabral à l'arrière, tandis que Miguel Portela occupe le poste d'ailier droit. C'est à Diogo Coutinho que revient le privilège de remplacer Vasco Uva en 3e ligne.

mardi 4 septembre 2007

Equipe d'Ecosse : presentation









- Nombre de participations: 5

- Meilleur résultat: Demi-finale 1991

- Sélectionneur: Franck Hadden

- Capitaine: Chris Paterson

- Hymne: Flower of Scotland

- Emblème: Le chardon

OU EN EST L'ECOSSE?
Moribonde et bonne dernière lors du Tournoi 2007, l'Ecosse n'est vraiment pas en forme à l'heure d'aborder cette Coupe du monde. Les plus fervents supporters ont même du mal à suivre et les deux rencontres programmées à Murrayfield (contre la Roumanie et la Nouvelle-Zélande) sont soldées pour tenter de faire le plein du stade d'Edimbourg. Un sursaut est bien entendu attendu, escompté, espéré en haut lieu car l'Ecosse ne figure même plus dans le Top 10 du classement mondial de l'IRB. Le pays de la duchesse Anne pointe à une terrible onzième place derrière les Samoa ! Son manque de puissance sur le terrain est toujours aussi patent, et ses finances ne lui permettent plus de voir l'avenir sous un beau jour. Désormais, l'impression demeure que seul un miracle pourrait sortir cette nation historique du rugby de l'impasse.

L'OBJECTIF
Dans la poule où figurent la Nouvelle-Zélande et l'Italie, l'Ecosse pourrait bien réaliser son plus mauvais parcours depuis la création de la compétition. Mais l'objectif est bel et bien de réaliser un exploit en sortant de l'autre poule de la mort. Il sera en tout cas très difficile de faire aussi bien qu'en 1991.

LA STAR: Simon Taylor
Le futur joueur du Stade français, Simon Taylor, 54 sélections, sort du lot du côté des Ecossais. Grand (1,93m), puissant (104kg), il est l'un des plus talentueux de sa génération. Il est l'un des seuls en tout cas à avoir participé à la dernière tournée des Lions britanniques en 2004. Malgré sa présence au sein de l'effectif écossais, il aura bien du mal à redorer le blason.

JOUEURS A SURVEILLER: Les frères Lamont
Sean et Rory. L'aîné compte 31 sélections, le cadet dix. La fratrie Lamont constitue la principale force de frappe offensive du XV du chardon. Sean Lamont, qui évolue à Northampton, avait frappé les esprits des supporters et des joueurs français en inscrivant les deux essais écossais face à la France en 2006. Rory est lui arrivé plus tard au sein de la sélection, mais son talent n'en est pas moindre. Aligné à l'arrière lors du dernier match de préparation des Ecossais face aux Sud-Africains au mois d'août dernier, Rory Lamont fut l'un des seuls à tenter de proposer des solutions à ses coéquipiers.

LE SELECTIONNEUR: Franck Hadden
Le successeur de Matt Williams en 2005 (qui avait succédé en 2003 à l'emblématique Ian MacGeechan) avait bien commencé en 2006 avec deux victoires (sur la France et l'Angleterre). Malheureusement pour Franck Hadden, le manque de moyen a eu raison de l'enthousiasme des siens. Résolument tourné vers un discours optimiste à la veille d'affronter l'Italie mais aussi la Nouvelle-Zélande, Hadden espère "un exploit que les supporters ne seraient pas prêts d'oublier". Pour l'y aider, Hadden peut s'appuyer sur les deux matchs qui se joueront à Murrayfield. Mais cela ne devrait pas être suffisant pour renverser la montagne néo-zélandaise.

France Ecosse : la composition des bleus


Bernard Laporte a dévoilé ce lundi matin le XV de France qui débutera la Coupe du monde face à lArgentine, vendredi. Cédric Heymans est titulaire à l'arrière et Rémy Martin accompagnera Serge Betsen et Imanol Harinordoquy en troisième ligne.

Pour affronter les Pumas d'Argentine, Bernard Laporte et Jo Maso ont donc décidé de confier les clés du camion à la charnière qui avait fait mouche lors du dernier Tournoi, soit Pierre Mignoni-David Skrela, reléguant ainsi Frédéric Michalak, star du Mondial 2003, sur le banc. Cette décision ne faisait que peu de mystère, mais le voile est désormais levé. Lors de l'annonce du premier XV de France pour la Coupe du monde, le regard s'est également porté immédiatement sur le poste d'arrière, mais aussi sur la troisième ligne.

Décevant lors des matchs de préparation, le seul arrière de métier du XV de France, Clément Poitrenaud est écarté. Non seulement du XV de départ, mais tout simplement des 22. Un coup dur pour le Toulousain qui a déjà endossé le rôle de "coiffeur" lors du Mondial 2003. Un coup dur aussi parce que c'est son copain et coéquipier Cédric Heymans, essayé une seule fois à ce poste au niveau international, qui lui a été préféré.

Martin double Dusautoir

L'autre casse-tête de Bernard Laporte touchait la troisième ligne. Le dernier entraînement en opposition laissait présager que Thierry Dusautoir avait une sérieuse carte à abattre. Finalement, c'est sur la puissance du Parisien Rémy Martin qu'ont décidé de s'appuyer les membres du staff pour faire plier la charnière argentine. Malgré sa bévue marseillaise, Imanol Harinordoquy endossera le maillot de numéro huit. Rampe de lancement de la touche tricolore, il sera associé à son coéquipier de Biarritz, Serge Betsen.

Pour le reste de l'équipe, pas de surprise. Le capitaine Raphaël Ibanez poussera aux côtés des expérimentés Olivier Milloud et Pieter De Villiers, retenu malgré son manque de compétition. La deuxième ligne sera composée de Thion et Pelous, attelage étincelant du XV de France depuis le Mondial 2003. Opéré des adducteurs en mai dernier, Damien Traille tient enfin sa revanche - toujours par rapport à la Coupe du monde en Australie où il avait pris place dans les tribunes. Le Biarrot sera associé à l'indéboulonnable Yannick Jauzion.

Aux ailes, vu que Cédric Heymans est retenu à l'arrière, Aurélien Rougerie prend une aile quand le "papa" des lignes arrières, Christophe Dominici, est placé de l'autre côté. Bref, pour débuter sa Coupe du monde, le XV de France va s'appuyer sur un pack solide et expérimenté, renforcé par un banc où figurent cinq avants pour deux arrières.

Deux arrières sur le banc

La première composition du XV de France, même si Bernard Laporte et Jo Maso ont insisté sur l'importance des remplaçants et des huit joueurs ne figurant pas dans les 22, lève le voile sur la répartition des rôles. Le staff a beau souligner le fait que cette équipe est appelée à évoluer, les premiers constats s'imposent d'eux-mêmes. Ainsi, Dimitri Szarzewski est numéro 2 des talonneurs écartant Sébastien Bruno. Jean-Baptiste Poux a été préféré au dernier arrivant dans le groupe, Nicolas Mas, malgré ses bonnes prestations à Marseille et Cardiff.

Sébastien Chabal conserve son habit "d'impact player", écartant des 22 Lionel Nallet, auteur d'un Tournoi 2007 très solide. Au niveau des trois-quarts remplaçants, la charnière toulousaine Jean-Baptiste Elissalde et Frédéric Michalak prend les deux places restantes. David Skrela et Cédric Heymans seront chargés de couvrir les éventuels coups durs. Mais il ne faut pas parler tout de suite de coup dur... puisque comme l'a dit Bernard Laporte aujourd'hui dans Midi Olympique nouvelle formule: "Que le 7 septembre soit une journée en bleu". Soit !

LE XV TITULAIRE: Heymans - Rougerie, Traille, Jauzion, Dominici - Skrela (o), Mignoni (m) - Martin, Harinordoquy, Betsen - Thion, Pelous - De Villiers, Ibanez (cap), Milloud

REMPLACANTS: Szarzewski, Poux, Chabal, Bonnaire, Dusautoir, Elissalde, Michalak

NE SONT PAS DANS LES 22: Clerc, Marty, Beauxis, Nyanga, Nallet, Bruno, Mas, Poitrenaud