All Blacks et Wallabies ont précisé qu'ils envisageaient de remplacer les tests contre les Springboks à Sydney le 7 juillet et une semaine plus tard à Christchurch par un match supplémentaire entre leurs deux équipes.
Des responsables de la Fédération australienne ont cependant reconnu que cette hypothèse se heurtait à des problèmes commerciaux en raison de leurs engagements vis-à-vis des chaînes de télévision et parce que les billets pour les deux tests ont été mis en vente depuis plusieurs mois.
"L'Australie et la Nouvelle-Zélande examinent cette possibilité mais je pense que la réalité est que ce ne sera pas possible", a déclaré Brian West, porte-parole de la Fédération australienne à l'agence de presse Australian Associated Press (AAP).
"Il y a tant de contrats avec les stades, les détenteurs des droits télévisés et le reste que je ne pense pas que ce soit une affaire qui marche", a-t-il ajouté.
Le président de la Fédération néo-zélandaise, Jock Hobbs, a dit son inquiétude de voir l'attitude des Sud-Africains et ses conséquences remettre en question l'avenir du rugby.
"C'est une grande préoccupation. Une question majeure", a-t-il déclaré à l'agence New Zealand Press Association (NZPA).
"Ce qui est en cause c'est l'intégrité de notre sport et sa signification au niveau international. Le problème est grave, il est au coeur de notre jeu", a-t-il ajouté.
La polémique est née de la décision des Sud-Africains de préserver leurs meilleurs joueurs dans la perspective de la Coupe du monde qui aura lieu en septembre et en octobre en France.
Fin mai et début juin, l'Angleterre et la France avaient déjà envoyé leurs réservistes en Afrique du Sud et en Nouvelle-Zélande en invoquant des problèmes de calendrier liés à la Coupe du monde.