lundi 8 octobre 2007

Mise en vente des derniers billets pour les demi-finales

Le Comité d'organisation procèdera à partir de lundi 10h00 française à la mise en vente de 2000 billets pour chaque demi-finale de la Coupe du monde de rugby.

L'ensemble des catégories de places seront disponibles pour chacune des deux rencontres qui seront disputées au Stade de France de Saint-Denis, Angleterre - France le 13 octobre, puis Afrique du Sud - Argentine le 14 octobre.

Les billets seront en vente sur:

- le site internet officiel www.rugbyworldcup.com (En Anglais)

et www.france2007.fr (France 2007)

- par téléphone depuis la France métropolitaine au 0892 69 15 07 (0,34EUR/min).

Les billets achetés seront à retirer aux caisses du Stade de France, Porte X à partir de jeudi (horaires d'ouverture des caisses pour les retraits: 10h00-18h00, jour de match 10h00-21h00).

La france savoure... les all blacks - back to home guys !

Habileté tactique de l'entraîneur, adhésion et engagement total des joueurs, le XV de France a réussi le coup parfait contre les All Blacks et a retrouvé son statut de favori de la Coupe du monde de rugby.

Bernard Laporte avait dévoilé sa stratégie lorsqu'il avait sélectionné Lionel Beauxis à l'ouverture et Damien Traille à l'arrière et avait énoncé les trois mots d'ordre: occupation du terrain par le jeu au pied, conquête, défense.

Jean-Baptiste Elissalde en avait tiré son scénario idéal: "Au bout de 30, de 40 minutes, en début de première mi-temps, si on colle au score et si on est un peu devant je pense qu'il y aura largement de quoi passer."

Malgré "dix minutes très difficiles de la 25e à la 35e minute", comme l'a reconnu dimanche Pieter de Villiers, ils n'étaient menés que 13-3 à la mi-temps après, comme l'a dit le capitaine Raphaël Ibanez, "s'être accrochés comme des fous".

Laporte a alors pu redonner du punch et de la vitesse à l'équipe en faisant entrer Sébastien Chabal, Dimitri Szarzewski et Frédéric Michalak et les espaces se sont ouverts.

Pour en arriver là, la défense a été "exemplaire", a jugé dimanche Bernard Laporte.

"Les Néo-Zélandais n'ont tenté que deux pénalités, ça montre la qualité de nos joueurs au niveau de la discipline. Ils ont fait attention à ne pas donner de points facilement", a-t-il dit.

"On avait vu qu'on leur avait donné beaucoup de points lors des deux derniers matches parce que, la fatigue aidant, on allait à la faute."

"BRIO, GÉNÉROSITÉ, SOLIDARITÉ"

Pour en arriver là aussi, le jeu au pied de Damien Traille et Lionel Beauxis a repoussé les All Blacks dans leur camp.

"Ils n'attaquent pas en première main. Ils essaient de profiter d'occasions de relance. Il fallait contrer leur jeu au pied parce que si Carter tape des 22 au 22 et si tu tapes des 22 aux 40, il a gagné", a précisé Laporte.

Dans son scénario, Elissalde avait aussi souligné qu'il faudrait que les joueurs adhèrent "à 150%" à la stratégie choisie. "S'il y en a un ou deux qui sortent du rail, on passera à la trappe."

Personne n'est sorti du rail et Laporte a été le premier à couvrir ses joueurs d'éloges.

"(Ils peuvent être) fiers d'avoir battu les Néo-Zélandais, ce n'est jamais facile parce que pour moi c'est certainement la meilleure équipe du monde", a-t-il dit.

"Ça montre la performance des joueurs français qui se sont hissés au niveau des Néo-Zélandais et qui ont remporté ce match avec beaucoup de brio, de générosité, de solidarité."

Son analyse faite, l'entraîneur du XV de France s'est immédiatement tourné vers l'avenir et la demi-finale contre l'Angleterre.

"Nous avons eu une soirée pour savourer la victoire comme on a savouré après nos victoires dans les matches de poule", a-t-il dit. "Maintenant il faut de suite penser à autre chose, c'est une compétition qui va vite, la demi-finale est dans six jours."

jeudi 4 octobre 2007

La France ne fait pas peur aux All Blacks

Les All Blacks sont très sereins à quelques jours du quart de finale contre des Français qu'ils semblent redouter très modérément. Il faut dire qu'ils n'ont pas perdu contre eux depuis novembre 2000...

On leur parlerait des Roumains, ce serait pareil. Ou quasiment. Les Bleus ? Les Blacks n'en ont pas peur. Mais alors pas du tout. A trois jours de leur quart de finale contre la France, ils affichent une sérénité déconcertante. Bien sûr, ils vous disent que "ce sera un match très difficile" (Keith Robinson, 2e ligne), qu'"étant donné que la Coupe du monde est en France, les Bleus seront encore plus passionnés et investis que d'habitude" (Keven Mealamu, talonneur remplaçant) ou encore que les Français "ont de bons joueurs mais n'ont pas joué comme ils l'auraient souhaité lors du premier match", que "depuis ils jouent mieux", qu'ils "sont toujours très physiques" et que les Néo-Zélandais les "respectent beaucoup" (Richie McCaw, 3e ligne et capitaine).

Mais ça, c'est la version officielle, le politiquement correct, ce qu'on sert à la presse. Et quand on lit entre les lignes, la confiance transpire de ces propos. Les All Blacks font preuve d'une assurance hallucinante à l'aube de ce match éliminatoire d'une Coupe du monde dont ils sont les grandissimes favoris. Quand on demande à Sitiveni Sivivatu ce qu'il pense de ses alter-ego français, il répond d'une voix timide qu'il "respecte tous [s] es adversaires" comme s'il parlait des ailiers du Portugal. Eloquent, sans être arrogant pour autant. Et quand Keith Robinson explique nonchalamment qu'il n'aura "aucun problème" à faire face à Sébastien Chabal - qui avait cassé la mâchoire de son coéquipier en deuxième ligne Ali Williams en juin -, ça laisse pantois.

Bien sûr, les All Blacks se méfient des Français. Ils sont bien trop malins pour les prendre de haut. Ils se souviennent trop bien de la demi-finale de 1999 : "Nous en avons un peu parlé mais nous ne regardons pas vers le passé", explique le futur Toulonnais Anton Oliver, qui était présent sur la pelouse de Twickenham. Les Français n'ont pas joué à leur niveau pour le moment. Contre l'Argentine, ils ont été étouffés par la pression et ont déjoué. Mais c'est du passé. Ils peuvent exprimer leur potentiel contre n'importe quelle équipe." Au final, cette demi-finale ne pèse rien sur les épaules néo-zélandaises : "Les équipes étaient différentes et le jeu a évolué depuis" , rappelle Richie McCaw, qui se souvient simplement avoir été "très déçu, comme tous les Néo-Zélandais" en regardant ce match chez lui, devant sa télévision.

Non, les Blacks n'ont pas peur. Et au-delà de l'avantage psychologique fourni par leur bonne entame de Coupe du monde (80 points inscrits en moyenne en matchs de poule) ou la défaite historique infligée aux Bleus lors de leur dernière rencontre à Wellington (61-10), ils s'appuient sur le cadeau que leur ont offert les Français eux-mêmes : un quart de finale sur terrain neutre, à Cardiff : "Je pense que jouer ici nous rend les choses plus faciles, concède Mealamu. Cela doit être étrange pour eux de jouer un match de phases finales ailleurs qu'en France..." Ils en rigoleraient presque...

mardi 25 septembre 2007

Un mondial dominé par l'hemisphere sud
















Les trois premières semaines de la Coupe du monde ont notamment été marquées par la domination des trois nations majeures de l'hémisphère sud (Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Australie), par la priorité accordée à la défense et au jeu au pied, ainsi que par un énorme engouement populaire.

Le Sud domine. Premiers qualifiés pour les quarts de finale, les trois "grands" de l'hémipshère sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie et l'Afrique du Sud, ont franchi sans encombre les trois premiers matches. Les All Blacks, qui ont inscrit 75 points de moyenne et qui affronteront la Roumanie samedi, devraient aborder les quarts de finale sans match-repère face à un adversaire de gros calibre. Les Wallabies ont eux été accrochés au pays de Galles, finalement battu (32-20), alors que les Springboks, qui alignaient une équipe bis au coup d'envoi, ont peiné pour battre les Tonga (30-25).

L'Angleterre à la peine. L'Angleterre ne semble pas en mesure de conserver le titre conquis en 2003. Victorieux des Etats-Unis (28-10) et des Samoa (44-22), mais balayés par l'Afrique du Sud (36-0), les Anglais joueront leur qualification face à l'équipe surprise, les Tonga, lors d'un véritable 8e de finale, vendredi au Parc des Princes. Le XV de la Rose possède certes un pack solide mais, en l'absence de Jason Robinson, blessé, manque d'une individualité capable de faire la différence.

Jeu au pied. Cette sixième Coupe du monde, qui consacre la priorité accordée par toutes les équipes à la défense, a confirmé le grand retour du jeu au pied, déjà à l'oeuvre dans les compétitions internationales majeures (Tri-nations, Tournoi des six nations). Les équipes privilégient l'occupation du camp adverse, avant de "lancer" le jeu. Et face au renforcement des murailles défensives, elles usent du jeu au pied "tactique" au niveau des deuxième et troisième rideaux, souvent désertés.

Succès populaire. A l'exception de Fidji - Canada et Galles - Japon (à Cardiff), et d'Ecosse - Roumanie (à Murrayfield), tous les matches ont été disputés dans des stades pleins et colorés. Le taux moyen de remplissage atteint 89%, et 94% pour les rencontres disputées en France. Certaines affiches mineures ont même été jouées devant des tribunes pleines, comme Argentine - Namibie (55.000 spectateurs) ou Italie - Portugal (45.476).

Le Mondial des petits. Les nations présumées petites ont enflammé le premier tour, encouragées par le soutien du public. La Namibie, qui a bien résisté face à l'Irlande, ainsi que les Fidji et le Japon, se livrant à un duel passionné, ont déclenché un phénomène populaire. Comme le "petit poucet", le Portugal, auteur d'un essai chaudement fêté face aux All Blacks, largement victorieux (108-13). Mais l'équipe des Tonga est la véritable révélation de ce début de Coupe du monde, grâce à ses succès sur les Etats-Unis et les Samoa et à une belle résistance face à l'Afrique du Sud, qui lui ouvrent les portes d'un match décisif pour la qualification face à l'Angleterre, vendredi au Parc des Princes.

Ces petites équipes peuvent déplorer un calendrier défavorable, qui les oblige pour certaines à disputer quatre matches en l'espace de 16 (Portugal, Tonga) ou 17 jours (Namibie, Japon, Fidji) contre 23 jours pour la France, 21 pour l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud.

Les jeunes s'affirment. En attendant la véritable entrée en scène des meilleurs joueurs de la planète à partir des quarts de finale, la première phase a vu l'éclosion de quelques grands espoirs. D'abord le N.8 Tongien Finau Maka, épatant de puissance et de technique. Le demi d'ouverture australien Berrick Barnes a lui profité de l'absence du "grand" Stephen Larkham pour éclater à la face du monde. Comme le Sud-Africain François Steyn qui, en l'absence de Jean De Villiers, s'est fait une place au centre de l'attaque sud-africaine, lancée par un demi de mêlée de talent, Fourie du Preez.

Ce début de Coupe du monde a également consacré les ailiers-finisseurs: Bryan Habana et JP Pietersen (Afrique du Sud), Vincent Clerc (France), Drew Mitchell (Australie) et Doug Howlett (Nouvelle-Zélande).

Canada-Japon et Roumanie-Portugal

Après une journée de repos le Mondial de Rugby reprend ce mardi avec deux matchs, Canada - Japon à 18 heures à Bordeaux et Roumanie - Portugal à 20 heures à Toulouse.


Le XV du Canada, réputation en jeu, entend faire au moins aussi bien que ses prédécesseurs en Coupe du monde, soit ramener une victoire que lui disputera chèrement un Japon même diminué, à Bordeaux (18H00 française, 16H00 GMT), dans ce duel d'éliminés de la poule B.

Trois défaites en trois matches pour les Japonais, deux en deux matches pour les Canadiens derniers de la poule, et des regrets de part et d'autre.

Quant aux Roumains, quatre jours avant d'affronter, toujours à Toulouse, la Nouvelle-Zélande déjà qualifiée pour les quarts de finale et assurée de la première place du groupe, ils voudront prouver qu'ils valent mieux que leurs premiers résultats (défaites face à l'Italie et l'Ecosse) dans le Mondial-2007.

Les équipiers du 3e ligne de Perpignan (Top 14) Ovidiu Tonita, désigné capitaine en remplacement de Sorin Socol, voudront confirmer qu'ils sont bien, en dehors des équipes participant au Tournoi des six nations, la meilleure sélection européenne. Pour cet avant-dernier match de la compétition, le manageur Robert Antonin et l'entraîneur Daniel Santamans ont procédé à sept changements.

Face à eux, le Portugal, seul novice dans le Mondial-2007, est privé de son capitaine, le 3e ligne Vasco Uva, victime d'une fracture de la main gauche, et aligne une équipe remaniée avec quatre changements par rapport à celle qui a été largement défaite (5-31) par l'Italie.C'est ainsi que Joaquim Ferreira est titularisé au talonnage, Pedro Leal remplace Pedro Cabral à l'arrière, tandis que Miguel Portela occupe le poste d'ailier droit. C'est à Diogo Coutinho que revient le privilège de remplacer Vasco Uva en 3e ligne.

mardi 4 septembre 2007

Equipe d'Ecosse : presentation









- Nombre de participations: 5

- Meilleur résultat: Demi-finale 1991

- Sélectionneur: Franck Hadden

- Capitaine: Chris Paterson

- Hymne: Flower of Scotland

- Emblème: Le chardon

OU EN EST L'ECOSSE?
Moribonde et bonne dernière lors du Tournoi 2007, l'Ecosse n'est vraiment pas en forme à l'heure d'aborder cette Coupe du monde. Les plus fervents supporters ont même du mal à suivre et les deux rencontres programmées à Murrayfield (contre la Roumanie et la Nouvelle-Zélande) sont soldées pour tenter de faire le plein du stade d'Edimbourg. Un sursaut est bien entendu attendu, escompté, espéré en haut lieu car l'Ecosse ne figure même plus dans le Top 10 du classement mondial de l'IRB. Le pays de la duchesse Anne pointe à une terrible onzième place derrière les Samoa ! Son manque de puissance sur le terrain est toujours aussi patent, et ses finances ne lui permettent plus de voir l'avenir sous un beau jour. Désormais, l'impression demeure que seul un miracle pourrait sortir cette nation historique du rugby de l'impasse.

L'OBJECTIF
Dans la poule où figurent la Nouvelle-Zélande et l'Italie, l'Ecosse pourrait bien réaliser son plus mauvais parcours depuis la création de la compétition. Mais l'objectif est bel et bien de réaliser un exploit en sortant de l'autre poule de la mort. Il sera en tout cas très difficile de faire aussi bien qu'en 1991.

LA STAR: Simon Taylor
Le futur joueur du Stade français, Simon Taylor, 54 sélections, sort du lot du côté des Ecossais. Grand (1,93m), puissant (104kg), il est l'un des plus talentueux de sa génération. Il est l'un des seuls en tout cas à avoir participé à la dernière tournée des Lions britanniques en 2004. Malgré sa présence au sein de l'effectif écossais, il aura bien du mal à redorer le blason.

JOUEURS A SURVEILLER: Les frères Lamont
Sean et Rory. L'aîné compte 31 sélections, le cadet dix. La fratrie Lamont constitue la principale force de frappe offensive du XV du chardon. Sean Lamont, qui évolue à Northampton, avait frappé les esprits des supporters et des joueurs français en inscrivant les deux essais écossais face à la France en 2006. Rory est lui arrivé plus tard au sein de la sélection, mais son talent n'en est pas moindre. Aligné à l'arrière lors du dernier match de préparation des Ecossais face aux Sud-Africains au mois d'août dernier, Rory Lamont fut l'un des seuls à tenter de proposer des solutions à ses coéquipiers.

LE SELECTIONNEUR: Franck Hadden
Le successeur de Matt Williams en 2005 (qui avait succédé en 2003 à l'emblématique Ian MacGeechan) avait bien commencé en 2006 avec deux victoires (sur la France et l'Angleterre). Malheureusement pour Franck Hadden, le manque de moyen a eu raison de l'enthousiasme des siens. Résolument tourné vers un discours optimiste à la veille d'affronter l'Italie mais aussi la Nouvelle-Zélande, Hadden espère "un exploit que les supporters ne seraient pas prêts d'oublier". Pour l'y aider, Hadden peut s'appuyer sur les deux matchs qui se joueront à Murrayfield. Mais cela ne devrait pas être suffisant pour renverser la montagne néo-zélandaise.

France Ecosse : la composition des bleus


Bernard Laporte a dévoilé ce lundi matin le XV de France qui débutera la Coupe du monde face à lArgentine, vendredi. Cédric Heymans est titulaire à l'arrière et Rémy Martin accompagnera Serge Betsen et Imanol Harinordoquy en troisième ligne.

Pour affronter les Pumas d'Argentine, Bernard Laporte et Jo Maso ont donc décidé de confier les clés du camion à la charnière qui avait fait mouche lors du dernier Tournoi, soit Pierre Mignoni-David Skrela, reléguant ainsi Frédéric Michalak, star du Mondial 2003, sur le banc. Cette décision ne faisait que peu de mystère, mais le voile est désormais levé. Lors de l'annonce du premier XV de France pour la Coupe du monde, le regard s'est également porté immédiatement sur le poste d'arrière, mais aussi sur la troisième ligne.

Décevant lors des matchs de préparation, le seul arrière de métier du XV de France, Clément Poitrenaud est écarté. Non seulement du XV de départ, mais tout simplement des 22. Un coup dur pour le Toulousain qui a déjà endossé le rôle de "coiffeur" lors du Mondial 2003. Un coup dur aussi parce que c'est son copain et coéquipier Cédric Heymans, essayé une seule fois à ce poste au niveau international, qui lui a été préféré.

Martin double Dusautoir

L'autre casse-tête de Bernard Laporte touchait la troisième ligne. Le dernier entraînement en opposition laissait présager que Thierry Dusautoir avait une sérieuse carte à abattre. Finalement, c'est sur la puissance du Parisien Rémy Martin qu'ont décidé de s'appuyer les membres du staff pour faire plier la charnière argentine. Malgré sa bévue marseillaise, Imanol Harinordoquy endossera le maillot de numéro huit. Rampe de lancement de la touche tricolore, il sera associé à son coéquipier de Biarritz, Serge Betsen.

Pour le reste de l'équipe, pas de surprise. Le capitaine Raphaël Ibanez poussera aux côtés des expérimentés Olivier Milloud et Pieter De Villiers, retenu malgré son manque de compétition. La deuxième ligne sera composée de Thion et Pelous, attelage étincelant du XV de France depuis le Mondial 2003. Opéré des adducteurs en mai dernier, Damien Traille tient enfin sa revanche - toujours par rapport à la Coupe du monde en Australie où il avait pris place dans les tribunes. Le Biarrot sera associé à l'indéboulonnable Yannick Jauzion.

Aux ailes, vu que Cédric Heymans est retenu à l'arrière, Aurélien Rougerie prend une aile quand le "papa" des lignes arrières, Christophe Dominici, est placé de l'autre côté. Bref, pour débuter sa Coupe du monde, le XV de France va s'appuyer sur un pack solide et expérimenté, renforcé par un banc où figurent cinq avants pour deux arrières.

Deux arrières sur le banc

La première composition du XV de France, même si Bernard Laporte et Jo Maso ont insisté sur l'importance des remplaçants et des huit joueurs ne figurant pas dans les 22, lève le voile sur la répartition des rôles. Le staff a beau souligner le fait que cette équipe est appelée à évoluer, les premiers constats s'imposent d'eux-mêmes. Ainsi, Dimitri Szarzewski est numéro 2 des talonneurs écartant Sébastien Bruno. Jean-Baptiste Poux a été préféré au dernier arrivant dans le groupe, Nicolas Mas, malgré ses bonnes prestations à Marseille et Cardiff.

Sébastien Chabal conserve son habit "d'impact player", écartant des 22 Lionel Nallet, auteur d'un Tournoi 2007 très solide. Au niveau des trois-quarts remplaçants, la charnière toulousaine Jean-Baptiste Elissalde et Frédéric Michalak prend les deux places restantes. David Skrela et Cédric Heymans seront chargés de couvrir les éventuels coups durs. Mais il ne faut pas parler tout de suite de coup dur... puisque comme l'a dit Bernard Laporte aujourd'hui dans Midi Olympique nouvelle formule: "Que le 7 septembre soit une journée en bleu". Soit !

LE XV TITULAIRE: Heymans - Rougerie, Traille, Jauzion, Dominici - Skrela (o), Mignoni (m) - Martin, Harinordoquy, Betsen - Thion, Pelous - De Villiers, Ibanez (cap), Milloud

REMPLACANTS: Szarzewski, Poux, Chabal, Bonnaire, Dusautoir, Elissalde, Michalak

NE SONT PAS DANS LES 22: Clerc, Marty, Beauxis, Nyanga, Nallet, Bruno, Mas, Poitrenaud

mercredi 29 août 2007

Le phenomene Chabal








Phénomène médiatique depuis le début de la préparation, Sébastien Chabal a enfin joué quatre-vingt minutes face au pays de Galles. Un véritable test pour le deuxième ligne reconverti.

Il est parti se ressourcer en famille. Sébastien Chabal a rejoint la tannière et a promis de ne pas en sortir pendant deux jours. Quarante huit heures pour se ressourcer loin des projecteurs. Il est même parti avec le sourire, content d'avoir encore marqué des points à Cardiff. Alors que, positionné en deuxième ligne, le joueur de Sale devait connaître l'enfer de la mêlée pendant quatre-vingt minutes.

Sébastien Chabal a donc poussé pendant toute la partie derrière son pilier gauche et la mêlée française n'a pourtant pas chaviré. Bernard Laporte ne disait pas le contraire lors de la conférence de presse d'après-match : "Il a contribué à la bonne tenue en mêlée".

Voilà une nouvelle rassurante pour le staff tricolore qui est maintenant certain de pouvoir compter sur quatre joueurs de deuxième ligne. "J'ai vu que je tenais en mêlée, assurait de son côté Sébastien Chabal. Il y en a pourtant eu beaucoup mais j'ai trouvé mes repères."

Le joker idéal

Il a donc fait le métier : pousser, sauter, plaquer. En revanche, "l'anesthésiste" était au chomage technique. En première période, il s'est proposé pour partir dans des courses dévastatrices. Sans succès. Deux en-avant, un troisième ballon échappé, le Millennium était soulagé.

Sébastien Chabal a perdu son énergie dans les tâches obscures réservées aux deuxième ligne. Mais il s'est attaché à y être performant. Dès les premières minutes, dans son nouveau rôle de premier sauteur, il récupèrait un ballon sur lancer gallois. Après, il s'efforçait de suivre le rythme effréné de plaquage de son collègue Jérôme Thion. Pour rester dans le style Chabal, il ajoutait deux cartouches spectaculaires. La deuxième période fut plus compliquée pour l'ancien berjallien. La fatigue commençant à se faire sentir, les occasions de se montrer se sont faites beaucoup plus rares.

Ce test grandeur nature aura néanmoins permis de confirmer les aptitudes de Sébastien Chabal pour jouer au poste de deuxième ligne même si, sur quatre-vingt minutes, il a perdu son efficacité offensive. En revanche, Bernard Laporte doit être satisfait de possèder un tel joker dans son jeu.

Fin des test matchs et soulagement....

Le XV de France a achevé sa campagne de matches préparatoires à la Coupe du monde par un large succès dimanche au pays de Galles (34-7), qui permet d'entretenir une dynamique victorieuse et de raviver la concurrence avant le match d'ouverture du Mondial, face à l'Argentine, le 7 septembre au Stade de France.


Les clignotants sont au vert. Comme face à l'Angleterre, battue 21 à 15 le 11 août à Twickenham et 22 à 9 le 18 août à Marseille, les Français ont étalé les mêmes dispositions défensives, même s'ils ont concédé leur premier essai en trois matches, inscrit par le Gallois James Hook (40e).

Bousculé à Twickenham, mais conquérant à Marseille, le pack français, largement replâtré, avec notamment Sébastien Chabal en deuxième ligne et Nicolas Mas comme pilier gauche, a avancé sous les lumières du Millennium de Cardiff, dont le toit avait été fermé. Officiellement pour éviter les effets de la chaleur !

La performance du pack, qui doit être relativisée au vu de la faiblesse structurelle des Gallois, notamment en mêlée fermée, a permis au XV de France de donner beaucoup de volume au jeu.

"Il y a eu beaucoup d'enthousiasme de notre part sur les intentions défensives et offensives", s'est félicité l'entraîneur Bernard Laporte.

Sur le plan individuel, Cédric Heymans, habituel ailier aligné pour la première fois à l'arrière, a sans doute marqué des points précieux, grâce notamment à son placement et son assurance sur les ballons aériens. Il se pose désormais en concurrent sérieux de Clément Poitrenaud.

"Il a été bon sur le placement et le jeu au pied, a concédé Laporte. Je suis persuadé qu'un joueur capable de jouer à l'aile au niveau international est également capable de jouer arrière".

Outre Heymans, Serge Betsen, auteur d'une performance énorme pour fêter son premier capitanat, et Thierry Dusautoir, qui poussa quelques charges dévastatrices en fin de match, ont été les bénéficiaires du déplacement au pays de Galles, avec, à un degré moindre, Lionel Beauxis, auteur de 12 points et d'un quasi sans-faute au pied.

En revanche, Sébastien Chabal, titulaire pour la première fois en deuxième ligne, a été très intermittent. Il devra sans doute se contenter d'un rôle de "joueur d'impact", face aux Argentins.

"Il y a trente joueurs en compétition réelle, a poursuivi Laporte. Maintenant, c'est à nous de faire les choix".

Au moment de trancher, l'entraîneur du XV de France et ses adjoints pourront se repasser certains enchaînements déroulés sur la pelouse du Millennium. Si beaucoup avortèrent pour des fautes de main ou des mauvais choix, les Français sont parvenus à inscrire quatre essais. Dont un sur lancement de jeu après touche, un secteur stigmatisé après le succès sur les Anglais à Marseille.

Ainsi, après une conquête de Dusautoir et un premier temps de jeu initié par David Skrela, Aurélien Rougerie inscrivit le deuxième essai du match, après une remise intérieure de Lionel Beauxis (53e).

Cet essai scella définitivement le cours du match, que les Français maîtrisèrent pendant quatre-vingts minutes, dans une atmosphère confinée et feutrée.

Ils comptaient déjà dix longueurs d'avance à la mi-temps (17-7), grâce notamment à deux essais de Jérôme Thion, en force (13e), et Pierre Mignoni, à la suite d'un contre d'Harinordoquy sur Peel (33e).

Le quatrième essai, inscrit sur la dernière action du match par le talonneur Sébastien Bruno contribua à donner une ampleur considérable au succès français. Et à symboliser une fois de plus le rôle essentiel joué par les remplaçants dans le "rugby à 22".

Trois succès, aucun joueur blessé, 30 titulaires potentiels... Le XV de France achève ses trois matches de préparation sur une note très positive. Mais un premier écueil approche. L'annonce du groupe des 22 retenus pour affronter les Pumas Argentins est prévue le lundi 3 septembre. Il y aura des mécontents.
(source AFP)

Vente de places pour la Coupe du Monde

Les 15000 places restantes pour les demi-finales et la finale seront mis en vente aujourd'hui à 10h (sites internet et téléphone). Un second contingent de places pour les autres matchs sera mis en vente demain. Depechez vous donc...

lundi 27 août 2007

Supporter la France au bureau ?

Vous etes un supporter acharné de l'Equipe de France de Rugby et vous voulez que cela se sache même au bureau ?

Alors voici le gadget ultime : la cravate Coupe du Monde de Rugby !



Elle est en vente sur Internet, sur le site de Rugby-shop, à cette adresse. Vous y trouverez également d'autres gadgets pour supporter la France pendant cette Coupe du Monde....

Les bleus sont-ils prets pour la Coupe du Monde


"Bleu-Blanc-Roule", s'exclame Midi Olympique en Une avant de se plonger, comme l'a fait d'ailleurs dès dimanche Bernard Laporte, dans le premier match du Mondial en consacrant son dossier à l'Argentine. Des Pumas qui procurent une "peur bleue" aux Tricolores. Vraiment ? Avec trois succès en poche, le XV de France a réalisé un "petit chelem" et engendré de "grands espoirs". Toujours dans Midi Olympique, la qualité de la discipline et de la défense tricolore est soulignée : "seulement 15 fautes en 3 matchs" . Exceptionnel!

Ce qui fait dire à Libération : "Autant dire que David Ellis, ministre de la Défense du XV de France, peut exiger une augmentation. Quant aux joueurs, ils voient se profiler la qualification pour les quarts de finale, leurs deux adversaires directs en poule, l'Argentine et l'Irlande, ayant connu des désillusions."

Les Bleus sont donc fin prêts. Tout du moins dans le secteur défensif où tout roule comme le confirme Sud Ouest : "Ainsi roulait le XV de France en terre galloise, le coude à la fenêtre, le pied distraitement appuyé sur l'accélérateur par intermittence."

Alors est-ce une performance qui augure de bons lendemains pour les Bleus ? Est-ce que les Tricolores l'ont eu "trop facile" comme cela se dit aujourd'hui ?

"A l'évidence, cet interminable service d'amuse-gueules qui dure depuis trois semaines n'amuse personne. Il est temps que le banquet de l'ovalie commence avec la première Coupe du Monde disputée en France car le match de dimanche, moins que tout autre, n'a pu rassasier les appétits," s'agace lemonde.fr qui souligne les lacunes du groupe France.

Pourtant, s'il y a des lacunes force est de constater qu'il y a également des ressources : Il y a pléthore de talents en troisième ligne et Heymans affiche un "handicap zéro" (Midol) à l'arrière. "Poitrenaud sera le numéro 15 du XV de France contre l'Argentine mais Heymans est désormais mieux qu'un suppléant, plutôt un rival à court terme," précise La Dépêche du Midi. Le quotidien haut-garonnais qui reprend la métaphore culinaire initiée par Le Monde : "Une large victoire sur le poireau gallois ne peut que mettre du beurre dans les épinards mais, à l'instar d'un score sans appel, le match ne mérite pas plus de commentaire qu'une rencontre amicale ordinaire".

Oui, c'est sûr, vivement le 7 septembre prochain et les "vrais" matchs!

vendredi 24 août 2007

La France peut elle gagner la Coupe du Monde de Rugby ?

Seule nation battue à deux reprises en finale, en 1987 et 1999, la France bénéficiera cette fois du soutien de tout un pays pour décrocher, enfin, le titre de champion de monde.

5 raisons pour lesquelles la France sera championne du monde:

+ Soutien. Les Français ont déjà ressenti à deux reprises l'élan populaire qui les accompagnera. Le 16 juillet à Font-Romeu (Pyrénées-Orientales), le manageur Jo Maso fut contraint d'ouvrir une séance d'entraînement prévue à huis-clos, sous la pression du public, soucieux d'approcher et d'encourager ses héros. Le 18 août, ils furent portés par une vague populaire en arrivant au stade Vélodrome de Marseille pour affronter l'Angleterre. "Cela m'a rappelé les images de France-98", a reconnu l'ailier Cédric Heymans.

+ Préparation. Le XV de France a bénéficié de longues périodes de préparation. Quarante joueurs ont passé 7 semaines au Centre national (CNR) de Marcoussis pendant le Tournoi des six nations, de fin janvier à mi-mars. Le groupe des 30 pour la Coupe du monde a été rassemblé dès le 2 juillet, avec au programme un lourd programme de préparation athlétique, précédant le retour sur les terrains. Ces deux rassemblements ont permis de souder le groupe, et de gommer les différences ancestrales entre adversaires de clubs, parisiens, toulousains et biarrots notamment.

+ Cadres. Fabien Pelous (112 sélections), Raphaël Ibanez (92), Pieter De Villiers (63), Christophe Dominici (61), Damien Traille (51), Aurélien Rougerie (45), Yannick Jauzion (43)... Le XV de France peut compter sur une grosse demi-douzaine de cadres aguerris pour surmonter les moments délicats et apaiser les tensions, qui surviendront pendant les sept semaines de compétition, que les joueurs passeront cloîtrés au CNR de Marcoussis.

+ Bases. Avant de penser au grand jeu, les Français s'appuyent sur des bases solides, et notamment une défense agressive qui n'a pas encaissé le moindre essai lors des deux matches amicaux remportés face à l'Angleterre. Depuis son arrivée, en 2000, Bernard Laporte a privilégié les fondamentaux (conquête, défense, jeu au pied), condition essentielle pour espérer décrocher le titre.

+ Jeu à 22. Le XV de France devrait systématiser le rugby à 22 (15 titulaires et 7 remplaçants) durant le Mondial. L'entrée en scène des remplaçants, parmi lesquels le "joueur d'impact" Sébastien Chabal, est susceptible d'apporter une réelle plus-value. Les All Blacks sont a priori les seuls à disposer d'un banc de ce calibre. Cet atout pourrait s'avérer capital lors des matches décisifs.

5 raisons pour lesquelles la France ne sera pas championne du monde:

- Première phase. Pour s'extirper sans dommage de la "poule de la mort", et éviter d'affronter les All Blacks dès les quarts de finale à Cardiff, les Français devront battre l'Argentine, le 7 septembre, et l'Irlande, le 21. Problème ! Les Pumas ont remporté quatre des cinq derniers matches face aux Bleus et les Irlandais sont des candidats crédibles au titre.

- Piliers. Le forfait de Sylvain Marconnet, remplacé par Nicolas Mas, prive les Français d'un sérieux atout. Olivier Milloud et Pieter De Villiers devront, a priori, supporter le poids des matches face aux Argentins et Irlandais au premier tour, puis éventuellement l'enchaînement quart de finale, demi-finale et finale. Le pari du XV de France repose en partie sur eux.

- Arrière. Le XV de France aborde le Mondial avec un seul arrière de métier, Clément Poitrenaud. Ses suppléants éventuels (Heymans, Dominici, Traille) ont rarement occupé le poste en match international. Par ailleurs, le groupe France manque d'un véritable "deuxième centre", comme Florian Fritz, capable de donner de la vitesse au jeu des lignes arrières.

- Enchaîner. Si les projections sont respectées, la France devra affronter l'Ecosse ou l'Italie en quart de finale, l'Afrique du Sud en demi-finale, et les All Blacks ou l'Australie en finale. Il faudra donc battre deux nations majeures de l'hémisphère sud en l'espace de sept jours. Un exploit qu'aucune équipe de France n'a réalisé depuis 1994 à l'extérieur (en Nouvelle-Zélande) et en 2001 en France (succès sur l'Australie et l'Afrique du Sud).

- Pression. Pour soustraire le XV de France de la pression populaire, l'encadrement a choisi de séjourner derrière les grilles du CNR de Marcoussis au moins jusqu'aux quarts de finale. Loin de l'animation, des cinémas et des magasins. Les autres prétendants au titre ont eux privilégié les hôtels en centre-ville, proches de la "vraie vie", afin que les joueurs puissent s'évader à intervalle régulier.
(Source : AFP)

David Marty jouera t-il contre Cardiff ?

Le centre David Marty, victime d'une petite contracture au mollet gauche, a été ménagé jeudi et est incertain pour le dernier match du préparation du XV de France contre le pays de Galles dimanche à Cardiff, a-t-on appris auprès de l'encadrement du XV de France.

S'il devait renoncer, Damien Traille serait sans doute rappelé dans les 22, puisque Yannick Jauzion est le seul autre centre retenu, à moins que l'encadrement ne choisisse de faire glisser l'ouvreur David Skrela à ce poste auquel il a disputé les phases finales du Top 14 avec le Stade Français.

Deux autres joueurs étaient dispensés de l'entraînement: le deuxième ligne Jérôme Thion (lombalgie), dont la participation au match n'est pas remise en cause, et Jauzion, parti mercredi matin assister aux obsèques d'un proche. Il devait rentrer au Centre national de Marcoussis jeudi soir selon l'encadrement, qui avait omis de signaler son absence la veille lors des entraînements fermés à la presse.

Le capitaine Raphaël Ibanez (contracture à un mollet) et le demi de mêlée Jean-Baptiste Elissalde (coup au nez), ménagés mercredi, ont en revanche repris.

Le premier a effectué des touches avec le groupe des avants, tandis que le second a répété le jeu de ligne avec les trois-quarts puis a travaillé face aux poteaux avec les autres buteurs.

L'après-midi était libre mais une majorité de joueurs est restée au centre, à l'abri de la pluie.

Ce Vendredi matin, la mise en place pourrait se faire sans Marty et Thion. Une décision sera prise juste avant l'entraînement.

mardi 3 juillet 2007

Photo montage des 30 joueurs français

Début de la préparation physique à Marcoussis

Les 30 joueurs français retenus pour disputer la Coupe du monde (7 septembre-20 octobre) sont arrivés dimanche au Centre national du rugby (CNR) de Marcoussis, où ils ont entamé ce lundi une préparation physique de cinq semaines suivie d'un mois de travail technique.

Comme prévu, le centre David Marty est arrivé le dernier en provenance de Perpignan aux alentours de 13h00. Les 29 autres avaient alors déjà terminé les formalités administratives. Ils ont ensuite été accueillis officiellement par le président de la Fédération française (FFR) Bernard Lapasset et par le manageur du XV de France Jo Maso. Après le déjeuner, la photo officielle devait être prise à 14h00. Plusieurs autres séances de photos pour les partenaires de la FFR et le diffuseur télévisuel de la Coupe du monde étaient prévues tout au long de l'après-midi.

Les choses sérieuses commencent lundi au CNR avec une semaine consacrée à la musculation, l'endurance, l'explosivité et le gainage.

Suivront deux stages en altitude à Val-d'Isère (Savoie), du 9 au 14 juillet, et Font-Romeu (Pyrénées-Orientales), du 15 au 20 juillet, pour accentuer la fabrication de globules rouges, ce qui augmente les capacités physiques et l'endurance. Les 30 redescendront ensuite à Marcoussis pour clore ces cinq semaines sans ballon.

A partir du 6 août, place au jeu. Cette phase dite de "préparation technique" sera ponctuée de trois matches amicaux. Les deux premiers opposeront le XV de France à l'Angleterre le 11 août à Twickenham et le 18 à Marseille. Le dimanche 26 août, les Français se rendront à Cardiff pour affronter le pays de Galles.

Au retour de Cardiff, il ne restera plus que onze jours avant le premier match de la Coupe du monde, face aux Argentins, le 7 septembre au Stade de France (21h00).

lundi 2 juillet 2007

Ibanez, capitaine pour la Coupe du Monde














Jo Maso a annoncé lundi que Raphaël Ibanez serait le capitaine du XV de France durant la Coupe du Monde. Le staff tricolore a donc choisi de reconduire l’homme qui avait mené les Bleus au succès lors du dernier Tournoi.



Les absents ont toujours tort

Capitaine lors du dernier Tournoi des VI Nations, victorieux, Raphaël Ibanez mènera à nouveau le XV de France au combat lors de la prochaine Coupe du Monde. Le staff technique de l’équipe de France, qui avait déclaré qu’il nommerait le capitaine juste avant la compétition, l’a finalement annoncé ce lundi lors du premier jour de stage à Marcoussis. Le talonneur des Wasps est ainsi préféré à Fabien Pelous, absent cet hiver en raison d’une blessure à la cheville gauche. Les absents ont toujours tort, c’est bien connu et Jo Maso ne dit pas le contraire quand il explique le choix d’Ibanez. «Raphaël était là lors des dernières échéances, il a vécu les sept semaines avec le groupe, alors que Fabien, on n’était pas sûrs jusqu'au dernier moment qu'il soit en forme physique pour être avec nous. Et on ne veut pas lui mettre en plus la pression par rapport à cette fonction, qui est prenante et captivante», indiquait ce lundi le manager des Bleus lors d’un point presse au Centre national du rugby.


Pelous fragilisé ?

L’ancien international ne tarissait pas d’éloges sur Ibanez, déjà porteur du brassard lors du Mondial 1999 et qualifié de «grand capitaine.» «Raphaël, c'est un grand champion. Par rapport à sa démarche pour revenir en équipe de France, il a montré qu'il était sûrement le joueur le plus exemplaire du XV de France», ajoutait Jo Maso. La décision a été prise dimanche après avoir discuté avec les deux hommes. Capé à 110 reprises, Fabien Pelous a porté le brassard depuis la fin de la Coupe du Monde 2003 jusqu’à la tournée de l’automne dernier et les deux matches face aux Blacks. Même s’il reconnaissait récemment «avoir la même vision du capitanat» que Raphaël Ibanez, le deuxième ligne toulousain se voit tout de même, de fait, rétrogradé. Fragilisé par les pépins physiques la saison dernière (blessure aux côtes, à la cheville…), le Toulousain n’a pas joué un seul match international et n’est donc même plus sûr d’être titulaire, Lionel Nallet et Jérôme Thion ayant, semble-t-il, une longueur d’avance sur lui dans l’esprit des sélectionneurs.


«Il faut qu'il revienne, qu'il regagne sa place. C'est pour cela aussi, ce n'est peut-être pas en lui mettant la charge du capitanat qu'on lui ferait un cadeau», a expliqué Jo Maso, rappelant au passage que «Fabien et Raphaël sont les meilleurs amis du monde» et qu’il n’y aurait donc aucun problème d’ego. Désormais déchargé du rôle de capitaine, Fabien Pelous va pouvoir se concentrer sur son jeu et tenter de regagner sa place. «Il n’y a aucun souci entre Raphaël et moi. Que je sois capitaine ou pas, j’essayerai d’apporter le maximum à l’équipe, j’aurai toujours la même envie de bien faire», nous confiait le Toulousain il y a trois mois. A lui de le prouver sur le terrain dans les semaines qui viennent…

mardi 26 juin 2007

Crise dans le Tri Nations

L'Australie et la Nouvelle-Zélande ont menacé d'annuler leurs derniers matches du Tri Nations contre l'Afrique du Sud pour protester contre la décision des Springboks d'aligner leurs réservistes.

All Blacks et Wallabies ont précisé qu'ils envisageaient de remplacer les tests contre les Springboks à Sydney le 7 juillet et une semaine plus tard à Christchurch par un match supplémentaire entre leurs deux équipes.

Des responsables de la Fédération australienne ont cependant reconnu que cette hypothèse se heurtait à des problèmes commerciaux en raison de leurs engagements vis-à-vis des chaînes de télévision et parce que les billets pour les deux tests ont été mis en vente depuis plusieurs mois.

"L'Australie et la Nouvelle-Zélande examinent cette possibilité mais je pense que la réalité est que ce ne sera pas possible", a déclaré Brian West, porte-parole de la Fédération australienne à l'agence de presse Australian Associated Press (AAP).

"Il y a tant de contrats avec les stades, les détenteurs des droits télévisés et le reste que je ne pense pas que ce soit une affaire qui marche", a-t-il ajouté.

Le président de la Fédération néo-zélandaise, Jock Hobbs, a dit son inquiétude de voir l'attitude des Sud-Africains et ses conséquences remettre en question l'avenir du rugby.

"C'est une grande préoccupation. Une question majeure", a-t-il déclaré à l'agence New Zealand Press Association (NZPA).

"Ce qui est en cause c'est l'intégrité de notre sport et sa signification au niveau international. Le problème est grave, il est au coeur de notre jeu", a-t-il ajouté.

La polémique est née de la décision des Sud-Africains de préserver leurs meilleurs joueurs dans la perspective de la Coupe du monde qui aura lieu en septembre et en octobre en France.

Fin mai et début juin, l'Angleterre et la France avaient déjà envoyé leurs réservistes en Afrique du Sud et en Nouvelle-Zélande en invoquant des problèmes de calendrier liés à la Coupe du monde.

mardi 19 juin 2007

Bernard Laporte au Gouvernement ?






Bernard Laporte, ami personnel de Nicolas Sarkozy, pourrait intégrer le gouvernement dans les prochaines heures. L’entraîneur du XV de France est pressenti pour devenir secrétaire d’Etat aux Sports.

Où s’arrêtera donc Bernard Laporte ? Entraîneur de l’équipe de France depuis 1999, homme d’affaires avisé et ami personnel du président de la République Nicolas Sarkozy, l’ancien demi de mêlée de Gaillac et Bègles pourrait ajouter dans les prochaines heures une nouvelle corde à son arc. Car si cette folle rumeur qui coure depuis des semaines pour ne pas dire des mois venait à se vérifier, « Bernie » pourrait intégrer le gouvernement dès ce mardi. Depuis quelques jours, le nom de l’homme fort des Bleus circule en effet avec de plus en plus d’insistance pour occuper le poste de secrétaire d’Etat aux Sports. Si Laporte a démenti avoir rencontré Nicolas Sarkozy dimanche à l’Elysée, les deux hommes se seraient récemment parlé pour évoquer cette possible nomination. « Je ne suis pas au courant de cette histoire et cela me mettrait dans l’embarras, tempérait pourtant Laporte dans les colonnes de L’Equipe lundi. Ce qui est sûr, c’est que je vais mal dormir. »

Il n’est d’ailleurs pas le seul à attendre avec inquiétude la composition du gouvernement. Bernard Lapasset, le président de la Fédération Française, suit bien évidemment le dossier avec attention. « On attend une décision, il est trop tôt pour en parler », lançait-il à quelques heures de l’annonce. Car personne n’oublie que Bernard Laporte a devant lui l’échéance la plus importante de sa carrière. Non pas sur les parvis des ministères mais bien sur les terrains de rugby avec la Coupe du monde organisée à partir du 7 septembre prochain en France. La dernière échéance de Laporte avec les Bleus mais aussi la plus attendue. On voit mal aujourd’hui comment l’entraîneur du XV de France pourrait préparer ce rendez-vous tout en acceptant d’occuper des fonctions ministérielles. Une possibilité est donc de plus en plus évoquée : aucun secrétaire d’Etat aux Sports ne serait finalement nommé cette semaine. La désignation se ferait alors dans trois mois, au lendemain du Mondial.

Personnage atypique dans le rugby français, Laporte pourrait alors mettre un premier pied en politique. Un monde qui l’attire visiblement. « J’aime la politique, la vraie, celle qui consiste à faire au mieux l’intérêt général, expliquait-il récemment dans un livre intitulé Le rugby m’a fait homme. J’aime ceux qui, en politique, comme nous dans le rugby, retroussent leurs manches et ne craignentr pas de prendre des coups. En tout cas, le sport, l’éducation, la jeunesse, j’ai des idées… » Trois ans après s'être lié d'amitié avec Nicolas Sarkozy sur le bassin d’Arcachon, Bernard Laporte est aujourd’hui à un tournant. « Pour la première fois de ma vie, ajoutait-il dans sa biographie, j’ai un désir d’avenir. Je veux dire d’un autre avenir que celui proposer par le rugby. La politique ? Pourquoi pas. Je ne veux pas précipiter les choses. Je ne veux pas en faire une nécessité. Il faut que se présente une opportunité. » La chose est peut-être déjà faite…

lundi 18 juin 2007

Haka faire peur...

Toujours impressionnant, le haka des All Blacks pourrait de nouveau déstabiliser l'Equipe de France lors de leur rencontre durant la coupe du monde de Rugby 2007.

Billets Coupe du Monde de Rugby

Si vous êtes à la recherche de billets pour la Coupe du Monde de Rugby, je vous conseille de vous rendre sur le site officiel de vente.

Liste des 30 joueurs de l'équipe de France de Rugby





Avants (17): Marconnet (Stade Français), De Villiers (Stade Français), Milloud (Bourgoin), Poux (Stade Toulousain), Ibanez (Wasps/ENG), Bruno (Sale/ENG), Szarzewski (Stade Français), Pelous (Stade Toulousain, cap.), Thion (Biarritz), Nallet (Castres), Chabal (Sale/ENG), Bonnaire (Bourgoin), Betsen (Biarritz), Harinordoquy (Biarritz), Martin (Stade Français), Vermeulen (Clermont), Nyanga (Stade Toulousain)

Arrières (13): Mignoni (Clermont), Elissalde (Stade Toulousain), Beauxis (Stade Français), Michalak (Stade Toulousain/Sharks/RSA), Skrela (Stade Français), Jauzion (Stade Toulousain), Traille (Biarritz), Marty (Perpignan), Dominici (Stade Français), Rougerie (Clermont), Heymans (Stade Toulousain), Clerc (Stade Toulousain), Poitrenaud (Stade Toulousain)

Les 11 suppléants:

Avants (7): Kayser (Stade Français), Emmanuelli (Clermont), Mas (Perpignan), Papé (Castres/Stade Français), Lamboley (Stade Toulousain), Dusautoir (Stade Toulousain), Magne (London Irish/ENG)

Arrières (4): Yachvili (Biarritz), Boyet (Bourgoin), Liebenberg (Stade Français), Grandclaude (Perpignan)

Coupe du Monde de Rubgy : les 30 joueurs français













Déjà "oublié" pour la Coupe du monde 2003, Thomas Castaignède, 32 ans, 54 sélections depuis 1995, est victime du choix de l'encadrement, qui n'a retenu qu'un véritable spécialiste du poste d'arrière, Clément Poitrenaud. Par ailleurs, le Comité de sélection a fait appel à Sébastien Chabal (Sale/ENG) en tant que deuxième ligne, au détriment de Pascal Papé, capitaine lors des deux tests-matches perdus en Nouvelle-Zélande. Le poste de quatrième pilier a été attribué à Jean-Baptiste Poux (Stade Toulousain).


Fabien Pelous (110 sélections), absent lors du dernier Tournoi des six nations en raison d'une blessure à une cheville, effectue son retour dans le groupe, en compagnie de l'ouvreur Frédéric Michalak, dont la 42e et dernière sélection remonte au printemps 2006. Enfin, Vincent Clerc a décroché la place de quatrième ailier au côté de Christophe Dominici, Cédric Heymans et Aurélien Rougerie. Outre Castaignède et Papé, le centre Florian Fritz (Stade Toulousain) est l'autre grand absent de la liste des 30.

Le XV de France entamera la préparation de la Coupe du monde par 5 semaines de préparation physique dont deux stages en altitude à Val-d'Isère (9-13 juillet) et à Font-Romeu (15-20 juillet). Trois matches amicaux sont programmés: deux face à l'Angleterre, le 11 août à Twickenham et le 18 à Marseille, et un face au pays de Galles, le samedi 25 août à Cardiff.